L’Algérie connaît une pénurie de main-d’oeuvre dans le secteur de la restauration du patrimoine architectural. C’est essentiellement le manque de formations qualifiées qui est à l’origine de cette situation. Un exemple ? La sollicitation d’entreprises étrangères du secteur, pour un chantier comme celui de la Basilique Saint-Augustin ou encore de l’église Notre-Dame d’Afrique à Alger.
Au-delà du secteur privé, le travail associatif en lui-même reste très limité ou connaît des difficultés, d’ordre financier notamment.
Aujourd’hui, les chantiers-écoles peuvent être une alternative : former les jeunes aux métiers du patrimoine leur permet d’être opérationnels pour les futurs chantiers du patrimoine. La ville d’Oran connaît une belle aventure avec le chantier-école de l’Association Santé Sidi El Houari, qui forme des jeunes à ces métiers, avec les moyens du bord, comme en témoigne cette vidéo :
Vous trouverez dans cette rubrique des informations sur ces métiers et des vidéos illustratives. Qui sait ? Cela pourrait susciter quelques vocations…